mongolie - guide bref, illustré et imprécis pour voyageurs inorganisés
     
   
 
 
parler

Pour entamer la conversation avec ce pompiste des montagnes, parler mongol [langue altaïque] sera incontestablement de très loin le plus pratique. Pour ceux qui peuvent s'y exercer quelques temps avant d'y aller, ce sera un plus indéniable et très apprécié, bien que les sonorités relativement différentes de la langue de NTM ou de Pink Floyd puisse rendre l'apprentissage ardu.

Vous pourrez également tenter votre chance en russe. Le résultat n'est pas garanti. Un certain nombre de mongols de la génération des sovkhozes l'ont pratiqué à l'école et parfois à Irkoutsk ou Moscou lors d'études supérieures [Institut technologique d'Irkoutsk par exemple]. Lire le cyrillique apporte par ailleurs un léger confort de voyage [le mongol étant transcrit en alphabet russe agrémenté de quelques lettres supplémentaires].

A Ulan-Baator [le héros rouge], l'anglais vous permettra de vous faire comprendre dans la quasi-totalité des situations [à l'exception notoire de la terrasse à chachliks de Ravshan]. Dans les provinces, vous rencontrerez souvent des étudiants de la capitale, en vacances chez leurs parents, parlant anglais.

Cependant, la plupart du temps, en dehors des capitales de province, la langue pour se faire comprendre sera le langage des gestes. Ce sera l'occasion de mémorables parties de fou rire : il n'est pas toujours aisé d'expliquer que l'on souhaiterait rencontrer le shaman du village pour assister à une cérémonie... Par contre pour les urgences quotidiennes : manger et dormir, cette langue est tout à fait adaptée !

 
 
sommaire précédente p.3 suivante sommaire